Communication verbale et non-verbale

 



La communication en Polynésie française est différente de celle du Québec. Par exemple, les enfants polynésiens utilisent les termes « côté mer » et « côté montagne » pour désigner leur droite ou bien leur gauche (Troadec, Bertrand, 2007, p. 31), ce qui ne fait pas partie des expressions usuelles québécoises. La communication non verbale québécoise est globalement très différente de celle issue de la culture tahitienne. De plus, au Québec, le style de communication directe est bien implanté ; les gens expriment directement leurs idées. La communication polynésienne est plutôt indirecte, mais prendre la parole est un concept important. Si le fait (informellement) de ne pas parler en public renvoie à une attitude de prudence, pour éviter toute situation de honte sociale, en retour, la prise « officielle » de parole publique est valorisée; des lieux sociaux prévus à cet effet montrent qu’il s’agit d’un espace d’expression possible (Ghasarian, Christian, 2007). Cela dit, comme la langue française est parlée tant au Québec qu’à Tahiti (héritage européen commun), beaucoup de similitudes existent dans les référents, les symboles, etc.

Bibliographie

GHASARIAN, Christian, « Art oratoire et citoyenneté participative à Rapa (Polynésie française) », in Catherine Neveu (Ed.), Cultures et pratiques participatives. Perspectives comparatives, Coll. Logiques Politiques, L’Harmattan, 2007.

TROADEC, Bertrand, Psychologie culturelle. Le développement cognitif est-il culturel?, Paris, Belin, 2007.