Conclusion






         Dans le cadre du cours Communication internationale interculturelle, et pour les fins du travail en équipe La rencontre avec une autre culture, Nathalie Stoltz a piqué notre curiosité et a suscité notre intérêt pour la Polynésie française. Pour la plupart d’entre-nous, ses co-équipières, nous ne connaissions pratiquement rien à propos ce petit coin de paradis. Nous avons cependant rapidement «plongé dans le sujet» et nous avons été charmées de découvrir toute la couleur et la richesse de la culture polynésienne. Nous avons pu ainsi explorer la diversité de Tahiti (et de la Polynésie en général), ses modes de communication, son histoire, sa mythologie, ses religions, son art du tatouage, ses danses, etc. De plus, le fait de rencontrer ici, au Québec, une «vraie tahitienne» nous a permis de mieux saisir les implications réelles de cette culture (dans le quotidien des gens).

Sans se connaître avant de commencer notre collaboration, et bien que plusieurs n’avaient jamais eu l’occasion de faire un travail non seulement à distance, mais aussi au sein d’une aussi grosse équipe (8 personnes), nous nous sommes très bien entendues. Nous avons débuté par la création d’une page sur le site Internet Facebook afin de faciliter les échanges et la communication. Puis, nous avons organisé le travail et divisé les tâches. Une grande motivation habitait chacune d’entre nous.

            Participer aux recherches, synthétiser l’information et construire ce «blogue» nous ont apporté une satisfaction intellectuelle indéniable. Plus précisément, notre travail nous a amenées à réfléchir sur les différences culturelles entre le Québec et la Polynésie française. Ainsi, par exemple, nous avons pu relever que les valeurs religieuses occupent une place importante dans la vie sociale des Polynésiens alors que, au Québec, elles sont en perte de vitesse et appartiennent plutôt à la sphère privée, qu’elles relèvent de l’individualité. Cela dit, nous avons été à même de noter que bien qu’elles paraissent très éloignées l’une de l’autre, la culture québécoise et la culture polynésienne ont globalement des ressemblances, même certaines normes sociales similaires (par exemple, les sociétés québécoise et polynésienne se basent toutes les deux sur le Code civil).

En marge de nos découvertes, nous avons été amenées à sentir l’importance, pour les sociétés et pour les individus, de rester ouverts à l’Autre, à la Différence. Nous pouvons conclure, et ce pour l’avoir en quelque sorte expérimenté, qu’il est plus profitable de chercher à comprendre les cultures étrangères que de s’en désintéresser hâtivement. Et, malgré les différences réelles ou perçues et les incompatibilités de goût possible, on gagne toujours (les surprises sont souvent agréables) à comprendre sociologiquement ou anthropologiquement une contrée lointaine ou inconnue… ne serait-ce que parce que cela donne envie d’aller voir sur place!